Nightline tire un constat inquiétant de l’état de la détresse étudiante en France à l’occasion de la 29e Journée nationale de prévention du suicide. Dans le dernier rapport du réseau d’écoute présent dans 5 pays européens, ce dernier indique qu’il a répondu à environ 15 000 appels et tchats sur l’année universitaire écoulée, dont 10,28 % d’appels relatifs au suicide. En France, ce taux grimpe à 16,2 % sur la période allant de juin 2023 à mai 2024. La France se distingue aussi par la proportion la plus élevée d’appels dans les catégories relatives à la « solitude » et au « mal du pays » (16 %) ainsi qu’à la précarité et au logement (10 %). La France occupe également la première place du podium en matière d’appels liés aux violences physiques et psychologiques (4 %). Le stress académique est également fréquemment évoqué par les étudiants parmi les 11 grandes thématiques d’appels. « Un motif d’appel susceptible d’interroger sur le rôle joué par la plateforme Parcoursup dont la procédure d’admission était jugée stressante par 83 % des candidats en octobre 2024 », souligne le rapport.