Edusign profite du souffle de l’hybridation des enseignements enclenché par la crise du Covid-19. La start-up, qui propose de dématérialiser les feuilles d’émargement, vient de convaincre Shapr Ventures et une dizaine de business angels en bouclant sa première levée de fonds d’un million d’euros. Un tour de table qui lui permettra d’améliorer sa solution et d’agrandir ses équipes.
Edusign est une entreprise dont l’objectif est de diviser par cinq le temps passé sur les documents administratifs dans les domaines de l’enseignement et de la formation. Son cœur d’activité ? Les feuilles de présence, qu’elle dématérialise afin que les enseignants se concentrent davantage sur leur métier. « 18 mois après un lancement au timing particulier, au début de la crise sanitaire, nous sommes heureux de voir le chemin parcouru auprès de plus de 100 écoles de commerce, d’ingénieurs et d’universités. Toutefois, notre mission ne fait que commencer et de nombreuses améliorations importantes attendent encore d’être développées », explique Elliot Boucher, co-fondateur. Avec 500 000 utilisateurs à son actif, l’entreprise ambitionne, grâce à cette levée de fonds d’un million d’euros auprès de Shapr Ventures et de business angels, d’intégrer davantage de technologie à son offre. Ce nouveau capital permettra par exemple à Edusign d’améliorer la fluidité et la fiabilité de la solution. « Notre équipe technique croît pour répondre à ces nécessités. En particulier : éviter les bugs et améliorer la sécurité et l’optimisation des usages. C’est important parce que les signatures peuvent se faire en temps réel, ce qui nous engage à rendre tout notre système plus opérationnel. Le sens de nos prochains investissements sera ainsi de développer nos fonctionnalités techniques et d’effectuer plus d’audit de sécurité dans le but d’améliorer l’expérience globale », souligne Elliot Boucher.
Recruter une équipe « de choc »
La start-up voudrait également faire en sorte que sa solution centralise désormais davantage de documents administratifs dans un même espace et que ces derniers puissent être signés électroniquement. « Après la feuille de présence, c’est au tour de la signature électronique de documents et des questionnaires de se développer. Notre but est d’améliorer tous nos services existants pour faire gagner du temps aux établissements », assure-t-il. Par ailleurs, Edusign prévoit de développer des objets connectés « inédits » ainsi que de nouveaux moyens de suivre l’assiduité des apprenants et de réduire la fraude. « Nous prévoyons de développer des petits boîtiers physiques qui permettront de détecter la présence des apprenants grâce à une technologie qui protège les données personnelles. Elle se basera plutôt sur des données de type bluetooth ou de géolocalisation », ajoute-t-il. Enfin, pour atteindre tous ces objectifs, Edusign prévoit de se constituer une « équipe de choc ». « Notre campagne de recrutement a d’ailleurs déjà été lancée », conclut Elliot Boucher.