La 7e édition du Learning Show, qui se déroulera les 8 et 9 octobre au Couvent des Jacobins à Rennes), entend être une expérience centrée sur l’humain dans la formation. Son ambition sera également de constituer une scène ouverte sur le monde francophone avec 15 intervenants internationaux.

Après deux éditions consacrées à la réalité virtuelle (2022) et à l’intelligence artificielle (2023), le Learning Show veut, cette année, revenir aux fondamentaux de la formation : l’être humain et ses émotions. « Au total, ce sont 110 experts qui interviendront dans le cadre de 100 ateliers et de 7 controverses. Une soirée conviviale et des temps de rencontres informels seront également au rendez-vous », annonce Estelle Adam, présidente de l’événement. Le tout autour de 6 thématiques clés :

  • Diversité et inclusion
  • Corps et émotions
  • Compétences clés et employabilité
  • Engagement et immersion
  • Innovations pédagogiques
  • Transformation des métiers des professionnels de la formation
Des controverses pour enrichir les débats

Certaines thématiques feront l’objet de « controverses », c’est-à-dire d’échanges de points de vue divergents entre les participants et des experts de la formation. Parmi elles, les contraintes et les opportunités de l’évaluation de la formation, le digital au service de l’inclusion, la place de la diversité dans la formation, la mobilisation des corps dans le développement des individus en tant qu’apprenants ou encore l’avenir des formateurs à l’ère des IA génératives. « Les personnes expriment souvent, dans les auditoires, des idées préconçues sur certains sujets. À travers ces controverses, nous voulons pointer du doigt les contradictions et mettre en avant différents angles de vue pour enrichir les débats et pousser plus loin la réflexion », explique-t-elle.

Le monde francophone mis à l’honneur

« L’autre nouveauté de cette année, c’est que nous souhaitons emmener les participants dans un voyage apprenant à travers le monde francophone. Les échanges avec nos confrères de plusieurs pays africains, québécois, suisses, belges… seront sources d’apprentissages mutuels et, pourquoi pas, de coopérations », indique Estelle Adam. Cette initiative est d’ailleurs soutenue par la région Bretagne et l’Agence Française de Développement (AFD). Les ateliers se présenteront, quant à eux, sous la forme d’expériences immersives portant sur diverses thématiques. Parmi la centaine d’ateliers proposés :

  • Corps et émotions : Atelier de Perrine Aterianus (comédienne) : à travers une approche corporelle et expérientielle, les participants vont vivre les notions de « corps », de rythme, d’harmonie, de technique vocale…
  • Diversité et inclusion : Atelier d’Héloïse Pierre (Clap Audio) : debout, avec un casque sur les oreilles, les participants vont entendre, interagir et jouer pour expérimenter un format sensoriel de formation. Le sujet sera les stéréotypes de genre dans la petite enfance et leur répercussion dans la vie professionnelle.
  • Diversité et inclusion : Atelier de Natacha Gasser (N’JOY Consulting). Le but de cet atelier est de vivre une expérience où les ressentis, les modes de pensées et les spécificités des individus sont au cœur des apprentissages. Faire des différences une force dans l’encodage des savoirs et des nouveaux comportements serait ainsi le socle d’une approche humaniste et inclusive.
  • Compétences transversales : Atelier de Gabriel Werlen (conférencier mentalise) : dans un monde où l’attention est une denrée rare, comment s’assurer que les formations captent l’intérêt et marquent durablement les esprits ? Cet atelier lèvera le voile sur les « techniques secrètes » du mentalisme et leurs applications originales dans le domaine de la formation.
  • Transformation des métiers : Atelier d’Emmanuel Derrien (Enjoy Your Business) : il s’agit ici d’explorer les opportunités offertes par l’IA pour réinventer le métier de formateur.

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