Lancée en 2021, Wilbi est un outil qui se veut un moyen moderne de recherche de métiers. Destinée aussi bien aux collégiens qu’aux étudiants, la solution permet de découvrir des métiers comme s’ils naviguaient sur les réseaux sociaux. Les explications de Corentin Bouffard, co-fondateur.
Pourquoi avez-vous lancé Wilbi ?
Le projet de créer Wilbi, que j’ai construit avec mon associée Charlotte Tandou, est né du constat que l’orientation est toujours aussi complexe et représente une source d’angoisse pour nombre de jeunes Français. En 2019, année où nous avons pris la décision de lancer un outil dédié, les solutions mises à la disposition des jeunes n’étaient pas du tout adaptées selon nous. Notre souhait était de leur proposer une démarche de recherche de métiers attractive et adaptée à leurs usages numériques. La solution a été officiellement lancée en janvier 2021 pour permettre aux jeunes de mieux s’informer sur les métiers et de façon plus moderne.
Que propose votre solution ?
Wilbi se présente sous la forme d’un site Internet et d’une application mobile gratuits. La solution, qui a pour but de délivrer une information fiable et attractive sur les métiers, se destine aux collégiens, aux lycéens, aux étudiants du supérieur ainsi qu’aux personnes en recherche d’emploi ou en reconversion professionnelle. Concrètement, les utilisateurs peuvent naviguer sur la plateforme sans devoir créer de compte, découvrent des métiers ainsi que le quotidien professionnel des personnes que nous avons interviewées. En cliquant sur un métier, ils sont orientés vers une page qui contient une première vidéo « teaser » ainsi que des vidéos plus courtes présentées sous la forme de stories. L’objectif est de leur faire vivre une immersion dans le quotidien des professionnels. Pour parvenir à construire ce catalogue, nous avons collaboré avec différents acteurs du marché du travail (entreprises comme Veolia, la MGEN, organisations professionnelles, entités de la sphère publique) qui ont tous un besoin commun : celui de faire connaître et rendre attractifs leurs métiers auprès des publics jeunes.
Quels sont vos projets pour cette année ?
Au total, ce sont 300 métiers qui sont actuellement référencés sur notre plateforme. Nous créons une dizaine de nouvelles fiches métier par mois. Il y a quelques semaines, nous avons développé une nouvelle version de la solution, que nous souhaitons continuer de faire évoluer en 2025. L’objectif est d’enrichir la plateforme d’un maximum de métiers. Par ailleurs, la solution répertorie depuis peu les établissements d’enseignement et les centres de formation qui forment aux différents métiers que nous mettons en avant. Nous ambitionnons d’en référencer quelques centaines de plus en 2025.