Mimbus forme aux métiers manuels en tension

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Créée en 2011, Mimbus accompagne les centres de formation et les lycées professionnels dans la conception de parcours pédagogiques adaptés aux métiers en tension, en particulier manuels. L’objectif de la société est également de contribuer à identifier les jeunes talents et de les orienter vers la voie professionnelle qui leur correspond, selon Laurent Da Dalto, fondateur.

Comment avez-vous créé Mimbus ?

Durant mon expérience professionnelle, j’ai été amené à contribuer à la création de simulateurs d’apprentissage pour former les futurs ingénieurs et pilotes d’avion. Ces outils d’apprentissage avaient attiré l’attention de l’AFPA (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes), qui a sollicité, en 2001, l’entreprise pour laquelle je travaillais en vue d’en demander une adaptation à d’autres métiers manuels en tension comme le soudage. En réalisant ce simulateur destiné au soudage, nous avons constaté que le marché de la formation était en demande d’outils d’apprentissage innovants en lien avec les métiers manuels. En 2011, je suis parti de ce produit pour créer Mimbus, une société qui conçoit aujourd’hui des outils virtuels d’apprentissage pour les secteurs de la menuiserie, de la peinture, de l’électricité…

Que propose votre solution ?

Nous proposons aux centres de formation et aux lycées professionnels des actions de formation pour leurs équipes pédagogiques. Le but est d’aider ces dernières à faire évoluer leurs parcours. L’idée est d’y intégrer des outils permettant d’identifier les talents, de les motiver à se diriger vers des métiers manuels en tension, de répondre au mieux aux besoins du secteur industriel. Concrètement, nous proposons des équipements comme des casques de VR, des manettes… permettant de détecter des mouvements dans le cadre de l’apprentissage de gestes professionnels. Nous intégrons à ces équipements des logiciels qui permettent de mettre les apprenants en situation de travail avec des niveaux de difficulté variables. Ces équipements sont connectés à une plateforme en ligne, Vulcan, qui identifie chaque individu et analyse les compétences de base qu’il doit acquérir. La plateforme permet au formateur de créer des parcours pédagogiques incluant des exercices adaptés à chaque apprenant. Nos contenus sont construits par une équipe pédagogique composée de psychologues du travail, d’ingénieurs, de pédagogues et d’experts métier comme des professeurs de maçonnerie.

Quels sont vos projets pour 2023 ?

Aujourd’hui, nous déployons notre offre auprès de centres de formation comme le réseau UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), les CFA, l’AFPA ou, via l’Éducation nationale, auprès de lycées professionnels. En 2023, nous continuerons d’enrichir nos contenus avec des formations nouvelles. Nous développerons par exemple des parcours pédagogiques dédiés au métier de tailleur de pierre et d’autres en lien avec la « sécurité sur chantier ». Globalement, nous souhaitons répondre à un fort enjeu d’avenir : l’orientation des jeunes vers certains métiers en tension, en amont de leur formation. Nous estimons que les outils immersifs peuvent avoir un rôle à jouer. Parce qu’ils font plonger les utilisateurs dans des environnements réalistes, ces outils les aident à savoir s’ils désirent exercer ces métiers.

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