Avec teale, l’IÉSEG préserve la santé mentale de ses étudiants

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Afin d’améliorer la santé mentale de ses élèves, l’école de commerce IÉSEG s’est rapprochée de l’edtech teale. La plateforme de prévention en santé mentale, qui a été déployée à la rentrée 2024, va permettre à l’établissement d’adapter ses actions de sensibilisation à destination de ses 9000 étudiants, répartis sur ses campus de Paris et de Lille. Retour d’expérience.

La santé mentale des étudiants se dégrade. Selon le baromètre 2024 Ifop/Cop1 sur la précarité étudiante, 41 % des étudiants se sentent souvent seuls, contre seulement 19 % dans la population générale. En 2023, ce sont 936 000 jeunes de 12 à 25 ans qui ont bénéficié du remboursement d’au moins un psychotrope, soit une augmentation de 18 % par rapport à 2019. Des chiffres alarmants qui appellent les établissements à redoubler de vigilance face au mal-être des étudiants. Dans ce cadre, l’IÉSEG a porté son choix sur la plateforme numérique teale. « Nous avons souhaité, dans le cadre de notre politique RSE, améliorer l’accompagnement que nous offrons à nos étudiants. Auparavant, nous les mettions en lien avec des psychologues et des associations. Ces derniers n’étant pas assez disponibles au regard de la demande, nous avons opté pour teale. Cette plateforme numérique est capable de généraliser le soutien psychologique à travers un service unique pour l’ensemble de nos étudiants », explique Maria Castillo, directrice des développements de projets stratégiques de l’école.

Un accompagnement pensé pour les étudiants

C’est l’IÉSEG CONSEIL Paris, la « junior entreprise » de l’école sur le campus de Paris qui pilote la mise en œuvre du dispositif auprès des étudiants. Outre la facilité et la confidentialité d’accès pour les étudiants, la solution leur permet de prendre rapidement rendez-vous avec un psychologue pour une séance d’écoute en ligne ou en face-à-face, en français ou en anglais (pour les étudiants internationaux). Par ailleurs, afin de répondre aux besoins spécifiques identifiés dans le cadre d’un sondage interne, teale a adapté ses contenus à la réalité étudiante. L’application propose ainsi des contenus sur l’orientation professionnelle, la prise de parole en public, l’addiction aux écrans, le harcèlement moral ou sexuel. « C’est d’autant plus pertinent que tous les étudiants n’ont pas forcément besoin de consulter un professionnel. Les contenus proposés sont qualitatifs : articles scientifiques, podcasts, émissions sur des thématiques comme la gestion du stress ou la prévention des risques psychosociaux. Toutes les ressources sont conçues par des professionnels de la santé mentale ».

Un suivi pour adapter les politiques de sensibilisation

Un groupe WhatsApp a également été constitué afin que l’EdTech puisse envoyer des conseils personnalisés aux étudiants, par exemple en vue de la préparation à un examen. L’autre atout de la plateforme est qu’elle permet de faire remonter des statistiques d’usage éloquentes. « Sans connaître l’identité des utilisateurs, nous avons une vue sur les pics d’utilisation de l’outil. Souvent, ces derniers sont constatés à l’approche des périodes d’examens. Ce type de données nous permettra d’affiner nos actions de prévention et de sensibilisation. Elles nous orienteront aussi dans l’organisation d’événements dédiés comme des tables rondes », indique-t-elle. Pour l’heure, l’application teale est utilisée par 1 étudiant sur 7. Une statistique en cohérence avec la moyenne observée chez d’autres organisations utilisant teale. « Nous prévoyons de renforcer la communication autour de cet outil dès la rentrée prochaine. D’autant qu’il est populaire auprès des utilisateurs : les étudiants qui consultent la plateforme finissent par la fréquenter régulièrement. D’autre part, le nombre de prises de rendez-vous avec des psychologues a augmenté depuis le déploiement de teale. Cela tend à prouver que le dispositif répond correctement aux besoins réels des étudiants », conclut-elle.

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