Empreinte est un éditeur de plateformes vidéo d’entreprise qui prône le sur-mesure. Depuis plus de 25 ans, l’EdTech accompagne les acteurs de l’éducation ainsi que les entreprises dans leur communication digitale. Les explications du PDG François Caron.
Pouvez-vous présenter la société Empreinte ?
J’ai créé la société Empreinte en 1994, au début de la montée en puissance d’Internet, après avoir fait carrière dans la production audiovisuelle et les médias. Empreinte est un éditeur français indépendant de logiciels et d’infrastructures vidéo pour les entreprises et organisations. C’est un marché conséquent puisque la vidéo représente aujourd’hui 80 % des flux du web. Nos solutions s’adressent aux grandes entreprises, aux institutions et aux acteurs de l’éducation. Nous accompagnons par exemple MGEN, Dassault Aviation, un Centre International de Congrès… Concrètement, nous élaborons des outils sur mesure pour diffuser des vidéos en direct, en différé ou à la demande et tenir des réunions virtuelles, que ce soit sur le web, les réseaux intranet, les mobiles ou les écrans d’affichage dynamique.
Comment vos logiciels se caractérisent-ils ?
C’est une plateforme vidéo « universelle » qui répond à de nombreux usages. C’est à la fois un système de diffusion pour les intranets, une médiathèque (WebTV), un système d’affichage dynamique, une application pour les réunions virtuelles, les webcasts interactifs, et la formation vidéo… C’est une solution complète qui couvre toute la chaine média : la capture, l’archivage, la diffusion, l’édition, le suivi statistique. Elle dispose aussi d’une API et de webservices pour l’interfaçage avec les systèmes d’informations et logiciels tiers (Sharepoint, JCMS Jalios, WordPress…). Grâce à son large spectre, notre solution simplifie et rationalise l’usage de la vidéo.
Quels sont les prochains défis à relever ?
La digitalisation, qui s’est accélérée pendant la crise du Covid-19, a soulevé de nombreuses questions techniques en matière d’hébergement des vidéos, de sécurité d’accès, de bande passante, d’interfaçage avec des outils tiers, d’archivage… La crise a désorganisé les entreprises et les institutions, qui ont dû faire des choix rapides, parfois par défaut. Le résultat c’est qu’aujourd’hui, 90 % des webinaires sont diffusés avec des outils américains. Or, ces derniers ne proposent pas toujours un niveau de sécurité suffisant pour la protection des données. Il existe pourtant des sociétés françaises comme la nôtre, capable de placer des milliers de personnes en situation de collaboration, de manière simultanée et de garantir une véritable intégration.