Evalisy facilite la co-évaluation des étudiants

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L’évaluation de projets ou de compétences est souvent un casse-tête lorsqu’il s’agit d’attribuer une note reposant sur plusieurs critères. La solution Evalisy entend justement faciliter ce processus en éditant un logiciel permettant de synthétiser en plusieurs formats les évaluations des experts. Les explications de François Cardot, CEO.

Comment avez-vous créé Evalisy ?

Avec mes trois associés, nous avons, pendant le confinement, fait le constat qu’en visioconférence, il était compliqué d’animer des comités d’évaluation et de faire de la co-évaluation d’étudiants. En présentiel, le processus d’évaluation est également compliqué puisqu’il faut réaliser des grilles d’évaluation papier ou sur Excel pour les projets à évaluer. Nous avons ainsi travaillé avec des écoles, des structures qui organisent régulièrement des comités d’évaluation pour attribuer des financements et des incubateurs pour développer un service performant destiné à ce marché qui manque d’outils adéquats.

Que propose votre solution ?

Evalisy permet de concevoir des grilles d’évaluation et d’entrer dans une interface les noms des étudiants, les projets à évaluer ou encore les critères d’évaluation, qui sont personnalisables. Le logiciel partage ensuite un lien aux membres du jury ou du comité de soutenance. Ces derniers, depuis leur smartphone ou leur ordinateur, remplissent les grilles en fonction des personnes à évaluer. Le système génère en temps réel plusieurs types de comptes rendus : un aperçu global du classement des étudiants en fonction des critères d’évaluation, des rapports pour les étudiants avec une note sur chacun des critères ainsi que la moyenne des autres candidats. On peut donc voir immédiatement sur une grille de 15, 20 ou 30 critères quels sont les critères bloquants pour un étudiant afin de mieux lui expliquer pourquoi il a été sélectionné ou non. La solution accélère et facilite les délibérations et permet également à des groupes d’étudiants de l’utiliser comme un outil pédagogique, par exemple en co-évaluant des travaux.

Comment la solution va-t-elle évoluer ?

La solution a vocation à s’adresser au monde de l’enseignement supérieur et à toutes les structures publiques qui émettent des appels à projets ou à subventions. Nous avons déjà expérimenté de premiers déploiements auprès de l’Inalco, à l’Université de Lille ainsi qu’à l’École Centrale de Lille dans le cadre de soutenances, le but étant que les notes puissent être facilement décomposées en critères (qualité rédactionnelle, présentation…) Cette année, nous souhaitons davantage nous adresser aux universités et grandes écoles souhaitant co-évaluer les soft skills de leurs étudiants. Enfin, nous prévoyons de développer, dans l’application, différents types d’interprétation des résultats en fonction des usages.

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