L’EdTech Amanote comptabilise aujourd’hui plusieurs millions de prises de notes dans ses universités et écoles partenaires. Parmi elles, l’école d’ingénieurs Sup’Biotech, qui a adopté la solution en raison de sa réponse à une problématique forte des étudiants. Le témoignage de Maxime Cruzel, chef de projet enseignement numérique.
Comment avez-vous adopté Amanote au sein de Sup’Biotech ?
En utilisant les analytics pour monitorer l’utilisation de Moodle par nos étudiants et enseignants, nous avons remarqué que les fichiers PDF étaient très utilisés comme supports de cours et que les étudiants les téléchargeaient sur leur ordinateur, ce qui posait le problème de la prise de notes. Nous savions que les outils à disposition des étudiants n’étaient pas adaptés à la prise de notes sur des fichiers PDF. Cette intuition s’est avérée exacte quand nous les avons sondés. Nous avons, dans un premier temps, cherché un plug-in de prise de notes sur Moodle. C’est ainsi que nous sommes facilement tombés sur Amanote. Sa parfaite intégration dans Moodle, sa simplicité d’utilisation et sa polyvalence (possibilité de prendre des notes à la fois manuscrites et dactylographiées ou d’écrire des équations) nous ont amenés à l’adopter.
Quels sont, pour les étudiants, les avantages de cette solution ?
Nous proposions initialement OneNote, qui a l’avantage d’être polyvalent et synchronisé avec OneDrive. Mais à l’usage, nous nous sommes aperçus qu’il était plus complexe à utiliser dans un cadre scolaire : les supports de cours sont souvent volumineux, l’import de fichiers est parfois fastidieux… Amanote répond plutôt bien à ces problématiques. Par ailleurs, cet outil permet à l’étudiant de classer automatiquement ses fichiers en fonction de leur nom et du cours dans lequel ils figurent. Les fichiers de prises de notes sont accessibles soit sur Amanote, soit directement dans Moodle. C’est un gain de temps pour les révisions, mais aussi pour l’installation en classe, qui se fait au démarrage de l’ordinateur. Enfin, en prenant en charge le versionning (détection de changements dans le PDF qui fait l’objet d’une prise de notes), l’étudiant n’a plus à modifier ses fichiers de prises de notes à chaque changement de version des supports de cours.
Comment s’est déroulée la mise en place ?
Amanote fait clairement partie des outils dont la mise en place est simple, notamment en raison de son ergonomie et de son intégration au LMS stricto-sensu (et non un simple encapsulage type Iframe). En outre, la solution répond à une problématique forte des utilisateurs. Comme Wooclap, elle ne nous a posé aucune difficulté d’appropriation. Elle s’est ainsi naturellement répandue au sein de l’école. De notre côté, notre rôle se cantonne à faire découvrir l’outil, quand cela est nécessaire, et à présenter des cas d’usages pour rendre plus concrète son utilisation.
Recommanderiez-vous Amanote à d’autres structures ?
Oui, sans hésiter. D’abord parce que nous avons remarqué, de la part de l’équipe support d’Amanote, une grande réactivité lorsque nous avons choisi de proposer l’outil en phase expérimentale pour l’ensemble des promotions, à la rentrée de septembre 2022. Par ailleurs, l’outil a été bien adopté par les étudiants. L’utilisation de l’ordinateur en salle de classe est un vrai challenge pour eux comme pour les équipes pédagogiques. La prise de notes sur ordinateur convient ainsi à une partie significative des étudiants. La solution limite également l’un des plus grands travers de la prise de notes sur ordinateur, à savoir la distraction par les réseaux sociaux. Avec Amanote, l’étudiant est acteur de sa prise de notes et ne se contente pas d’ajouter quelques cartouches de textes de temps à autre sur son PDF. Le bénéfice est donc réel.