Memory crée des « hubs de connaissances intelligents »

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Memory est une solution qui permet aux organisations de centraliser des ressources tout en les mettant en valeur auprès du public. L’objectif ? Faciliter la communication à l’interne et valoriser l’image à l’externe. Les explications de John-Edwin Graf, fondateur.

Dans quel contexte avez-vous créé Memory ?

Grâce à la plateforme Beecome, qui n’existe plus aujourd’hui, j’étais régulièrement en contact avec les établissements d’enseignement supérieur. Je me suis aperçu que mes interlocuteurs avaient du mal à valoriser leurs contenus, en particulier les productions de leurs étudiants, en vue de partenariats avec des entreprises ou des institutions. En réalité, ce besoin de valorisation a deux portées : à l’intérieur de l’établissement, pour répondre à un besoin de partage d’informations, et à l’extérieur pour valoriser l’image de l’organisation. Pour y répondre, nous avons d’abord expérimenté, en partenariat avec une école de design, la première version d’un outil permettant de centraliser différentes ressources. En 2021, nous avons sorti la deuxième version de Memory, qui intégrait des outils d’IA permettant d’aller plus vite dans le process de gestion de contenus.

Que propose concrètement votre solution ?

Memory est une solution en mode Saas qui permet aux organisations – établissements et entreprises – d’avoir un espace destiné à gérer leurs contenus de façon intelligente. Concrètement, cet espace héberge des ressources précieuses comme les projets académiques et professionnels des étudiants, des conférences, des ressources audio… Comprenant un moteur de recherche intelligent, l’espace constitue à la fois une bibliothèque numérique en ligne privée et une vitrine publique pour les organisations qui souhaitent valoriser les créations de leurs apprenants ou d’autres types de contenus. L’objectif est que les organismes disposent d’une « mémoire » qu’il est possible d’exploiter et de valoriser. Le site web de l’organisation utilisatrice continue d’exister de façon autonome. Ce sont les contenus vers lesquels elle souhaite renvoyer les internautes qui sont gérés par Memory.

Quels sont vos projets pour les prochains mois ?

Nous avons mis en place un démonstrateur, « Stella », qui met à disposition du public un ensemble de connaissances sur l’exploration de l’espace. Pour l’instant, il héberge une centaine de contenus du CNED, de la NASA, d’Arte… sous forme de vidéos et de documentaires. Grâce à l’IA, les internautes peuvent poser des questions et recevoir des réponses personnalisées, par exemple en fonction de leur âge. Nous portons également un projet avec Sciences Po, qui a créé un Memory intitulé « Sources ». Il s’agit d’un espace où se trouvent en accès libre l’ensemble des connaissances produites par Sciences Po sous forme de conférences, de thèses d’enseignants-chercheurs, d’articles… L’avantage est que le moteur de recherche aide à mieux organiser les capsules de connaissances. Le public peut également chercher des contenus spécifiques à l’intérieur du portail.

 

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