LCM Learning lance son métavers

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Immersive learning, campus virtuels… Les promesses de la société Learny Camp Meeting (LCM), qui a édité cette année un métavers éducatif, sont nombreuses en matière d’enseignement à distance. Actuellement en négociations avec des universités et des grandes écoles françaises, cette solution franco-canadienne a déjà convaincu à l’international.

Elle commence à se faire connaître à l’international et promet de bousculer l’enseignement à distance grâce à la technologie du métavers ! LCM est un métavers co-conçu par les entrepreneurs français Cédric et Hervé Brossard et une entreprise partenaire canadienne spécialisée dans le métavers, Tech AdaptiKa, qui a reçu le prix Best Company 2022 à la conférence de l’éducation 2.0 de Las Vegas. « Déjà adoptée par l’Université de Stanford, notre solution souhaite mettre à disposition des établissements scolaires et universitaires et des organismes de formation des salles dédiées à l’apprentissage immersif à travers une plateforme virtuelle », explique Hervé Brossard, CEO.

Une plateforme « télé-présentielle »

Le concept du produit, que le CEO qualifie de « télé-présentiel », donne la possibilité aux établissements de créer des espaces collaboratifs d’apprentissage et de réunions. « Nous nous situons entre la réalité et le virtuel en essayant, via cette plateforme, de reproduire en 3D et à distance une ambiance de travail qui se trouve au plus près des conditions d’enseignement réelles », a expliqué Cédric Brossard à l’occasion d’un webinaire. Concrètement, les utilisateurs ont accès à la plateforme virtuelle en s’appropriant les traits d’un avatar personnalisé et en utilisant le micro et la caméra de leur ordinateur. « Ce sont des fonctionnalités déjà bien connues depuis la généralisation des visioconférences mais qui sont maintenant mises au service d’une expérience immersive », ajoute-t-il. Les utilisateurs peuvent ensuite parcourir des espaces virtuels conçus pour être personnalisables et pour accueillir des applications collaboratives externes (LMS, Klaxoon, Genially…). « C’est un prolongement du bureau et des salles de classe qui permet aux étudiants de se rassembler lorsqu’ils ne peuvent pas le faire dans les campus physiques », souligne Hervé Brossard. En plus d’amphithéâtres virtuels, le métavers met à disposition des espaces de chat privés ou ouverts, des coins cafétéria et des salles de travail. Enfin, les effectifs peuvent être nombreux au sein de la plateforme puisque « sa capacité d’accueil est de plusieurs centaines de personnes ».

Des ambitions sur le marché français

Le but de ces services digitaux est de donner la possibilité aux établissements d’encourager la continuité pédagogique lorsque les équipes étudiantes et enseignantes ne peuvent pas se déplacer. « Si nous avons pensé le produit comme un lieu de rencontres et d’échanges instantanés, c’est parce que depuis l’apparition de la crise sanitaire, nous avons plus que jamais besoin de se sentir proches de nos pairs dans le cadre du travail à distance », indique Hervé Brossard. Pour convaincre le marché français, l’entreprise mise sur le respect de la souveraineté numérique qu’elle garantit puisque son métavers est privé et qu’il respecte le RGPD. Mais également sur la possibilité de réaliser en temps réel des activités à petits effectifs (évaluations, débriefings, ateliers, webinaires en 3D…).

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