En 2025, plusieurs mesures entrent en vigueur pour redéfinir le paysage de la formation professionnelle. Le budget alloué au CPF, qui s’élevait à plus de 2 milliards d’euros en 2024, a été réduit de 500 millions d’euros afin de mieux maîtriser les finances publiques. Par ailleurs, le catalogue des formations éligibles au CPF a été révisé en 2025, notamment pour recentrer les financements sur les secteurs en tension et ainsi mieux répondre aux besoins du marché du travail. Le reste à charge s’élevait, quant à lui, à 100 euros en 2024. Depuis le 1er janvier 2025, les personnes mobilisant leur CPF pour financer une formation doivent s’acquitter d’une participation forfaitaire de 102,23 euros. Cependant, certaines catégories de bénéficiaires – demandeurs d’emploi, personnes victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle – sont exonérées de cette obligation. En outre, un nouveau décret, entré en vigueur en avril 2025, modifie les modalités d’abondement des comptes CPF. Désormais, l’État, les régions, l’employeur et les partenaires sociaux peuvent abonder les comptes de leurs bénéficiaires, en complément de la somme perçue annuellement. À noter que ces abondements ne peuvent être affectés qu’à certaines formations certifiantes. Enfin, des contrôles renforcés ont été mis en place pour lutter contre la fraude et garantir la qualité des formations financées par le CPF. Les organismes de formation doivent désormais être certifiés Qualiopi pour proposer des formations éligibles au CPF.
CPF : ce qui change en 2025
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