Destinée à la sphère de l’éducation, des CFA et des entreprises, une nouvelle offre d’un euro par mois et par apprenant visant à découvrir les potentiels de l’IA a été lancée par Stellia. L’objectif de l’EdTech? Débloquer les freins à l’achat en donnant la possibilité aux acteurs d’explorer les apports pédagogiques de ses outils innovants.
Travaillant avec des enseignants, des experts et des ingénieurs pédagogiques, Stellia, qui construit des assistants virtuels éducatifs, dispose de nombreux ambassadeurs auprès des établissements d’enseignement français et américains. C’est d’ailleurs ce qui lui permet aujourd’hui de collaborer avec 8 académies françaises. « Ce sont nos représentants auprès des établissements qui, lorsqu’ils découvrent les potentiels des intelligences artificielles, sollicitent les autorités compétentes pour avoir l’autorisation de travailler avec notre outil », explique Yvan Marie, sales manager. Afin de continuer de débloquer les freins à l’achat via de nouveaux ambassadeurs, l’EdTech met à disposition, jusqu’à fin octobre, son assistant virtuel pédagogique à un euro par mois et par apprenant.
Une IA éthique
Depuis 2019, bien avant l’engouement suscité par l’apparition de ChatGPT, Stellia se consacre au traitement automatisé du langage. « Nous avons beaucoup investi dans la R&D et l’entreprise est maintenant incubée à l’École Polytechnique. Ce qui nous distingue, c’est que nous développons un assistant virtuel éthique sur la base documentaire de l’utilisateur », souligne-t-il. Si elle se destinait au départ à la sphère éducation et formation, l’entreprise a rapidement suscité l’intérêt de grands groupes et de ministères, dont le ministère de l’Éducation. Concrètement, son outil permet à l’organisation qui l’utilise, après qu’elle a fourni des documents de tous formats, d’avoir accès à un assistant virtuel capable de répondre aux questions des apprenants et de générer des activités pédagogiques (textes à trous, quizz…).
Des graphes de connaissances pour les apprenants
L’EdTech a notamment travaillé sur l’approche RAG (génération augmentée de récupération), qui est le processus consistant à optimiser le résultat d’un grand modèle de langage. « Cela consiste à aller rechercher l’information dans un premier temps et, ensuite, à s’appuyer sur cette information identifiée pour fournir une réponse à l’utilisateur, ce que ne fait pas ChatGPT », pointe Yvan Marie. Combinée à l’existence d’un jeu de données éducatives consistant, fruit des nombreux partenariats que l’EdTech a noués (avec le Cned notamment), cette approche permet de générer des graphes de connaissances, même à partir de périmètres restreints. « L’utilisateur peut donc, avec un jeu de données réduit (un PDF d’une page par exemple), obtenir des graphes de connaissances, une arborescence de liens entre plusieurs concepts. L’outil sait aussi distinguer les paragraphes permettant de générer des définitions d’autres paragraphes à partir desquels il est possible de concevoir des activités pédagogiques comme des quizz », ajoute-t-il.