Créée en avril 2020, Evol’Job souhaite accompagner les formateurs et les organismes de formation dans la digitalisation de leurs dispositifs pédagogiques. L’ambition ? Assurer une meilleure acculturation numérique, notamment auprès des petites structures locales qui manquent d’accompagnement dédié. Les explications de David Roblin, fondateur.
Pourquoi avez-vous créé Evol’JoB ?
Cela fait 18 ans que je travaille dans le monde de la formation. J’ai démarré ma vie professionnelle en tant qu’apprenti maçon. Mais suite à un accident de travail, j’ai décidé de devenir formateur dans le secteur du bâtiment. Je me suis ensuite spécialisé en ingénierie de la formation en effectuant des travaux en collaboration avec le ministère du Travail. Le but de cette collaboration était de mettre en place des formations professionnelles et de penser une meilleure manière de dispenser les modalités de formation. Dans ce cadre, je me suis surtout intéressé aux apports des nouvelles technologies (en particulier les technologies immersives) en matière de développement de compétences. En avril 2020, j’ai lancé, en pleine crise du Covid-19, une entreprise dont la vocation est d’accompagner des formateurs et des organismes de formation dans leur stratégie de digitalisation.
Que propose votre solution ?
Evol’Job est un cabinet d’ingénierie pédagogique qui accompagne des structures de formation souhaitant être aidées dans la digitalisation de leurs dispositifs. 90 % de notre activité consiste à accompagner la mise en place d’outils immersifs. Concrètement, le cabinet propose une phase de diagnostic qui permet de dresser un état des lieux des dispositifs actuels de formation (ses forces, ses faiblesses…). Il présente ensuite un panorama des outils digitaux pouvant produire un impact positif sur la formation et compléter les dispositifs actuels. Ce n’est pas notre cabinet qui opte pour des solutions numériques : notre accompagnement vise à aider les acteurs à identifier les meilleurs outils par eux-mêmes et à apprendre à les intégrer dans les parcours de formation qu’ils conçoivent.
Quels sont vos projets ?
L’une des formations que j’ai mises en place, « Devenir formateur immersif avec la VR », a permis d’accompagner plus de 100 personnes de l’AFPA. Nous accompagnons actuellement des organismes de formation nationaux et régionaux ainsi que des universités comme celle de Nîmes ou de Poitiers, qui souhaitent former leurs encadreurs pédagogiques à la maîtrise des technologies immersives. Nous leur proposons notamment des journées d’acculturation aux technologies, des essais d’outils, des mises en situation… Notre prochain projet concerne la mise en place d’une nouvelle formation visant à cultiver l’autonomie des acteurs en matière de mise en œuvre d’outils immersifs dans les dispositifs de formation.
