Digital Universities lance un métavers dédié à l’éducation

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À l’occasion du salon Virtuality qui se tient cette semaine à Paris, Digital Universities, en partenariat avec Manzalab, a dévoilé son projet de création d’un métavers dans le domaine de l’éducation. Commercialisée à partir de septembre 2022, la plateforme permettra aux établissements de créer des environnements immersifs.

La solution de création de LMS Digital Universities, en partenariat avec Manzalab, créateur de solutions digitales et de serious games, a édité la première version de sa nouvelle plateforme de métavers ouvert. Avec une spécificité : accessible via un navigateur web, elle ne nécessitera ni lunettes ni casques. « La solution permettra de plonger les utilisateurs, munis uniquement de leur ordinateur, dans des environnements réalistes. Dotés d’avatars qu’ils peuvent créer et personnaliser rapidement, les étudiants et les enseignants pourront se déplacer virtuellement dans des univers conçus pour ressembler à un campus universitaire. Ils pourront rencontrer des pairs dans des espaces de réunion, des salons ou des salles de classe designées par des architectes », explique Guillaume de Lacoste, directeur marketing de Digital Universities.

Un espace adapté aux  pédagogies actives

Présenté dans le cadre du salon Virtuality, ce projet digital a été mis en place grâce à l’expertise croisée de Digital Universities et de Manzalab, qui a déjà créé un métavers destiné aux entreprises et qui s’est donc chargé de développer la technologie et le graphisme de la nouvelle plateforme. « Notre réussite, c’est que nous avons pu développer un outil performant mais dont le fonctionnement ne dépend pas d’équipements sophistiqués », indique-t-il. Dans ce métavers éducatif, la conception des salles de cours se veut conforme aux espaces favorisant les pédagogies actives. Le dispositif permet ainsi aux utilisateurs de s’installer dans de vastes auditoriums dotés de mobiliers virtuels qui permettent aux étudiants de se répartir en sous-groupes et ainsi de participer à des ateliers, de réaliser des activités en marge du cours principal…

Recréer les rencontres dans le virtuel

Lorsque les enseignements se sont digitalisés en 2020 suite à la pandémie, les étudiants et leurs professeurs ont dû se contenter d’outils numériques comme Zoom ou Teams pour que la continuité pédagogique soit assurée. « Les expériences d’apprentissage étaient alors réduites à des visionnages de films en asynchrone, à des cours distanciels dispensés en synchrone ou à un mix des deux. La dimension de la rencontre et des échanges spontanés a ainsi presque disparu », remarque Guillaume de Lacoste. Le métavers ambitionne ainsi de recréer une véritable expérience de campus et ainsi d’impulser des interactions que les outils classiques comme les LMS ne parviennent pas à répliquer. Par ailleurs, « comme c’est le cas dans un campus présentiel, notre métavers ouvert permettra aux étudiants de différentes disciplines de se croiser. Il proposera ainsi à différentes écoles de se retrouver dans le même espace, qu’elles pourront aussi investir pour faire venir des entreprises pour des opérations de recrutement, des institutionnels, des partenaires, des intervenants… », ajoute-t-il.

Des campus 100 % personnalisables

Ouverte au public à la rentrée prochaine, la plateforme sera accessible via des offres d’abonnement. Les établissements pourront soit louer des campus déjà élaborés, soit en concevoir d’autres, plus personnalisés et conformes à leurs besoins pédagogiques. « Les écoles pourront soit répliquer leur campus physique, soit l’augmenter de nouveaux espaces interactifs », souligne Guillaume de Lacoste. Et d’ajouter : « Notre pari, c’est que l’éducation à distance, assurée actuellement par le biais d’interfaces à plat, fera évoluer ses usages en s’orientant davantage vers ce type de dispositifs immersifs. » Les deux partenaires sont actuellement en discussions avec des établissements d’enseignement supérieur, dont des écoles d’ingénieurs. Celles-ci « affichent un intérêt particulier en raison de la compatibilité de notre outil avec des lunettes 3D, ce qui leur permettrait de réaliser des expériences scientifiques immersives et des simulations réalistes », conclut-il.

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