Dokki forme les organisations aux transitions profondes

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Conçue par le groupe de formation Futur Composé, Dokki est une application qui entend accompagner les grandes transitions des organisations. Son concept ? Offrir une solution déployable avant, pendant et après la formation. Les explications de Willy Leloutre-Got, co-fondateur.

Comment avez-vous créé Dokki ?

Depuis une dizaine d’années, Futur Composé œuvre dans la formation professionnelle continue dans les métiers du numérique. Ainsi, nous nous confrontons en permanence à l’évolution des besoins d’usages et des besoins technologiques du terrain. En 2019, nous avons estimé que le moment de « casser les codes » était venu pour répondre aux problématiques de temps de formation, qui sont souvent trop courts, et d’hétérogénéité des publics. Nous avons souhaité aller au-delà des formations traditionnelles que nous dispensions dans les entreprises pour les rendre plus qualitatives sur le plan pédagogique et pour assurer l’ancrage des compétences. L’outil est donc né pour apporter une solution technologique complémentaire pour travailler avant, pendant et après la formation.

Que propose votre solution ?

Dokki est une solution de cloud learning qui s’interface avec n’importe quel environnement technologique. Elle est en particulier dédiée à l’accompagnement des grandes transitions écologiques, sociétales et digitales des organisations. Avant la formation présentielle que nous dispensons, la solution permet de réaliser une cartographie des compétences en vue d’adapter les parcours selon le niveau de l’apprenant. Ensuite, nous complétons nos formations par un parcours individualisé au format micro-learning composé de petites capsules pédagogiques multimédia. Celles-ci permettent à chacun de compléter son parcours à travers des contenus propres à la formation ou dédiés à l’acquisition de compétences transverses. Après la formation, la solution développe un module d’ancrage de compétences et de remédiation : il repose à l’apprenant les bonnes questions sur un temps long afin que ses compétences soient maintenues. Par ailleurs, Dokki invite l’apprenant à mettre en pratique ses connaissances grâce à un système de challenge qui lui permet de renvoyer des feedbacks. Par exemple, si la formation porte sur la cyber-sécurité, l’apprenant peut être invité à configurer un logiciel de gestion de mots de passe. Si son feedback rend compte d’une lacune, des contenus alternatifs lui seront reproposés pour le guider vers la conception de son futur logiciel.

Quels sont vos projets ?

Actuellement, la solution dénombre 1000 utilisateurs provenant du secteur public et du secteur privé : entreprises, départements, régions… Parmi nos clients figure la région Normandie, que nous accompagnons dans le cadre du programme expérimental Innov’Formation. Il porte notamment sur la digitalisation de micro-compétences autour du référentiel CléA. Par ailleurs, nous avons gagné un appel à projets, DEFFINUM, regroupant un consortium de 15 acteurs de la formation, 45 000 apprenants et 10 000 formateurs. Ils se sont fédérés dans l’objectif de créer un nouvel écosystème numérique au service des apprenants. Notre contribution à ce défi nous permettra de propulser Dokki partout en France durant les trois prochaines années. Nous souhaitons, enfin, déployer notre solution à l’international, en visant particulièrement l’Afrique francophone.

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