Dans son Guide des modalités pédagogiques 2025, l’EdTech Learn Assembly aborde les modalités à expérimenter pour réussir à engager, sur le long terme, des apprenants dans un parcours de formation. Voici notre Top 5.
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La « Learning Expedition »
C’est un voyage d’études au cours duquel les participants rendent visite à des acteurs inspirants comme des entreprises, des centres de recherche, des start-up… L’objectif est d’explorer d’autres modes de travail. Cette modalité est particulièrement pertinente pour benchmarker des pratiques, enrichir des dispositifs de transformation, aligner les équipes sur des sujets stratégiques… La restitution du séjour sous la forme d’un livre blanc permet ensuite d’en tirer des enseignements. Parmi les bonnes pratiques à adopter : « prévoir des temps d’appropriation, éviter la succession de conférences « top down », donner du sens au voyage pour sortir d’une posture consumériste, sans impact en profondeur. »
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Le défi terrain
Proche de la logique de l’Action de formation en situation de travail (AFEST), le défi terrain est une mise en action collective ou individuelle des apprenants. Il doit être réalisé au service d’un objectif pédagogique et dans un cadre prédéfini. Le défi peut par exemple concerner l’animation d’une réunion, la gestion d’équipes… Peu excessive, cette action de formation « peut être clôturée par une session de réflexion ou de partage pour en tirer des enseignements », explique le guide. Elle se révèle pertinente pour amener les apprenants à faire le lien entre des savoirs et des expériences professionnelles et pour favoriser l’autonomie dans la prise en main d’un sujet.
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La vidéo interactive
Les vidéos interactives sont un format de vidéo qui implique une participation active des apprenants afin qu’ils puissent interagir avec la vidéo, donner leur avis sur le sujet et se l’approprier. « Ce format mélange la vidéo classique avec des interactions humaines et peut être utilisé dans de nombreux domaines tels que la formation professionnelle, l’e-learning… » Cette modalité permet d’améliorer la concentration et de comprendre et mémoriser des informations. Parmi les bonnes pratiques à adopter : prendre le temps de construire un bon script, faire en sorte qu’il soit facile de naviguer sur la vidéo, proposer des interactions aux moments importants de la vidéo.
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Le serious game
Il s’agit d’une activité qui combine un objectif sérieux avec un aspect ludique inspiré des jeux. « Le serious game vise à transcender le simple divertissement en offrant des finalités sérieuses telles que l’apprentissage, la communication ou l’information. » Il est utile de déployer cette modalité pour sensibiliser à des sujets complexes comme la cybersécurité, favoriser l’acquisition de savoirs, transmettre des messages, encourager les apprenants à collaborer en équipe… Parmi les bonnes pratiques pour concevoir un serious game : définir la cible, concevoir les règles du jeu en amont, bien choisir l’univers et l’architecture du jeu.
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La simulation
La simulation est une technique de pédagogie active qui consiste à reproduire de manière interactive, notamment grâce à l’intelligence artificielle, des situations réelles ou fictives. En permettant à l’apprenant de s’immerger dans un environnement réaliste, celui-ci acquiert de nouvelles compétences. « Elle peut s’appliquer à de nombreux domaines comme la santé, l’aviation et la sécurité », précise le guide. Pôle Emploi a par exemple opté pour cette modalité dans sa politique de formation en faisant appel au simulateur de conversation Pitchboy. Cette expérimentation a permis à l’organisme de mieux préparer ses futurs conseillers à la pratique de l’entretien.
