Lancée en 2011, Kwyk est une EdTech qui facilite l’apprentissage des mathématiques, du français et de la physique-chimie. Pensée pour les enseignants de collège et de lycée, elle leur permet de faire progresser leurs élèves via des fiches de cours actualisées et des exercices co-construits avec des professeurs auteurs. Les explications de Solène Vinet, directrice relation abonnés.
Comment Kwyk a-t-elle été créée ?
Kwyk a été créée par deux élèves ingénieurs diplômés de l’École Centrale de Paris, qui ne font plus partie de l’entreprise aujourd’hui. Pendant leur parcours scolaire, ils ont constaté que les nombreuses personnes rencontrant des difficultés en mathématiques avaient peur de cette matière. Cette discipline génère du stress et peut même mener à l’échec scolaire. Ils portaient toutefois la conviction que tout le monde pouvait obtenir de bonnes notes à condition de s’entraîner suffisamment. Puisque l’organisation du système scolaire ne permet pas aux enseignants d’avoir le temps d’accompagner chaque élève en fonction de ses besoins spécifiques, ils ont décidé de lancer une application proposant des fiches de cours et une large gamme d’exercices. Le but est de sortir du schéma traditionnel « un devoir, un essai, une note », qui peut être vécu comme une sanction. Aujourd’hui, nos ressources couvrent deux autres disciplines : la physique-chimie et le français.
Comment fonctionne votre solution ?
Kwyk est commercialisée aux établissements d’enseignement et s’adresse aux enseignants des classes de 6e jusqu’à la terminale. Dans l’application, ils ont accès à des bases de données contenant 8000 exercices basés sur la technique répétitive. Concrètement, l’enseignant sélectionne un exercice à partir duquel il peut créer des devoirs sur mesure. Il utilise également nos outils d’analyse pour mieux cerner les difficultés de ses élèves. Par ailleurs, pour un même exercice à réaliser en classe, chaque élève va avoir des valeurs différentes – s’il s’agit d’un exercice d’addition par exemple – afin de limiter les risques de triche. Cela permet aux élèves de travailler sur une même notion mais de façon autonome. Quand l’élève finit son devoir, qui est auto-corrigé, il obtient une note qui n’est pas définitive, puisqu’il a la possibilité de recommencer l’exercice. Le but est qu’il s’entraîne suffisamment pour progresser et améliorer sa notation.
Quels sont vos projets ?
Nous proposons également une offre d’abonnement pour les parents d’élèves, qui leur permet d’être des professeurs particuliers pouvant accompagner leurs enfants. À ce jour, Kwyk compte 450 établissements et 153 000 élèves utilisateurs. Chaque année, nous apportons des améliorations à nos bases d’exercices en vue de proposer la plus grande diversité possible de ressources. Nous souhaitons maintenant développer un service d’aide supplémentaire à l’élève via l’envoi de notifications et d’aides de cours. Par ailleurs, nous comptons renouveler nos fiches de cours en en construisant de nouvelles avec des professeurs auteurs.
