Les mesures de Solenne Bocquillon si elle était présidente !

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À l’approche du second tour de l’élection présidentielle, les acteurs de la sphère de l’éducation estiment que le sujet de l’école n’est pas assez pris en considération par les deux derniers candidats. Pourtant, plusieurs réformes sont attendues. Nous avons demandé à Solenne Bocquillon, CEO de Soft Kids, les mesures qu’elle mettrait en œuvre si elle était élue présidente.

« Dans le cadre de l’initiative « #Enfants2022 » créée par Deborah Le Bloas, j’ai synthétisé les 12 programmes des candidats à la présidentielle et j’ai été sidérée par le manque de vision et de propositions pour l’avenir de notre système éducatif et celui de nos enfants. Dans une société de plus en plus divisée, le système éducatif, qui forme les citoyens de demain, doit pourtant être au centre des préoccupations politiques. Si je suis élue présidente de la République, j’assurerai d’abord la transformation de notre appareil éducatif par l’allocation d’un budget important à la formation des enseignants tout au long de leur carrière. Ces derniers doivent non seulement être formés aux nouvelles pédagogies, mais également aux neurosciences et aux processus d’apprentissage des jeunes car je considère qu’« apprendre à apprendre » est la compétence clé du 21e siècle. Le deuxième volet de mon projet porterait sur la création d’une politique inclusive de coéducation visant à mieux souder l’ensemble des acteurs impliqués dans la scolarité des enfants. Ces dernières années, en raison du plan Vigipirate et de la pandémie, les échanges entre les parents d’élèves et les enseignants ont été considérablement réduits. Pour remédier à cette situation, les établissements et les familles doivent s’emparer des solutions numériques collaboratives pour un meilleur partage d’informations au service d’un suivi hebdomadaire et rigoureux des progrès des élèves. Je renforcerai également la coéducation par la création d’un grand ministère qui regrouperait le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l’Enfance et des Familles dans le but de mettre en commun leurs prérogatives. Enfin, les programmes scolaires doivent être reconstruits afin d’être en lien étroit avec les compétences (numériques, socio-comportementales…) attendues au 21e siècle. La France fait partie des pays où les élèves ont le moins confiance en eux, ce qui contribue fortement à la hausse de l’échec scolaire. Si les programmes scolaires intégraient, par exemple, des interventions d’experts sur des sujets comme les soft skills, la confiance en soi ou l’état d’esprit positif, les élèves s’engageraient davantage dans leur parcours d’apprentissage. »

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