Pitchboy, le simulateur de conversation qui ancre les apprentissages

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En 2 ans, Pitchboy a su s’imposer et devenir une start-up de référence dans la formation immersive. Récemment, cette jeune pousse française a raflé le premier prix des Trophées des start-up Martech 2020 et a obtenu la certification Qualiopi. Rencontre avec Homéric de Sarthe, CEO de Pitchboy. 

Pouvez-vous présenter Pitchboy ?

Pitchboy est le premier simulateur de conversation intelligent qui recrée un environnement réaliste et bienveillant centré sur l’apprenant. Contrairement aux formations où l’apprentissage est passif, Pitchboy implique l’apprenant de manière dynamique dans son processus d’apprentissage. Notre solution permet d’approfondir les connaissances grâce à des mises en situation réelles, selon la logique « learning by doing ». La session est adaptée aux besoins d’apprentissage de chacun car elle est 100 % personnalisable. Concrètement, l’apprenant lance sa simulation depuis son smartphone, ordinateur ou casque de réalité virtuelle. Ensuite, il discute avec son interlocuteur (client, prospect, manager…) une dizaine de minutes. À la fin de chaque simulation, il accède à une évaluation sur-mesure. Ce feedback lui permet de connaître ses points forts et ses axes d’améliorations et ainsi de progresser à son rythme. Sur le plan technologique, Pitchboy intègre plusieurs intelligences artificielles à une interface vocale. Grâce à la reconnaissance vocale NLU (Natural language understanding), qui permet l’analyse des mots, de la syntaxe, du débit de la parole et de la sémantique, le simulateur est capable de comprendre et de répondre.

À qui s’adresse votre simulateur de conversation ? 

Nos clients sont majoritairement des grands groupes. Ils ont tous pour point commun de vouloir développer les soft skills de leurs collaborateurs et de les mettre en situation réelle pour développer leurs « compétences terrain ». Nous dénombrons aujourd’hui une trentaine de clients notamment la BRED, Krys Group, Metro, Nespresso, Franprix, la SNCF…. Nous avons également signé avec nos premiers clients basés aux États-Unis. Nous ne proposons pas systématiquement des formations en réalité virtuelle. Nous étudions d’abord les besoins des entreprises et proposons 3 types de médias en fonction de la stratégie de déploiement : la vidéo 360, la vidéo 2D et la voix. Par exemple, lorsqu’il s’agit d’entraîner les équipes commerciales à la prise de rendez-vous par téléphone, le format voix est le plus pertinent.

Quels sont vos objectifs pour 2021 ?

Tout d’abord, nous comptons renforcer notre positionnement sur le marché français et promouvoir notre outil auteur. Dès le premier trimestre, nous projetons de créer un écosystème résultant de partenariats avec des organismes de formation, des agences marketing et des cabinets de conseil, pour leur permettre de se saisir de notre technologie. Une fois l’éditeur en main, ils pourront ainsi créer librement des mises en situation réalistes, soit pour leur usage interne, soit pour leurs clients. Le tout, sans avoir besoin d’une équipe technique.

 

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