PowerZ : un jeu vidéo pour apprendre en s’amusant

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PowerZ est un jeu éducatif à l’imagination bouillonnante, dont l’ambition est d’enseigner les maths, le français, l’astronomie… aux enfants qui sont traditionnellement attirés par les écrans. Emmanuel Freund, fondateur de la start-up revient sur les coulisses de son application. Entretien.

 Comment est née votre start-up ?

L’idée est née lors du premier confinement, au cours duquel je voulais apprendre de nouvelles choses à mes enfants. Lorsque j’ai recherché des outils dédiés à l’apprentissage, je n’ai trouvé que des applications qui les occupaient pendant une vingtaine de minutes. J’ai donc eu l’idée de créer PowerZ, un jeu d’immersion dans un monde fantastique, enrichissant pour les enfants. Le jeu débute par un personnage, qui doit d’abord trouver un œuf de dragon (chimère) et le faire éclore au 1er chapitre pour qu’il soit le compagnon du jeu. Au fur et à mesure, le joueur découvre un village dans lequel il y a plein d’individus, pleins de quêtes à mener et de secrets à déceler. L’enfant explore ce monde tout en enrichissant son vocabulaire, en s’exerçant au calcul mental, en apprenant de nouvelles langues, notamment l’italien, le russe, le chinois ou encore la langue des signes. C’est l’équivalent d’un cahier de vacances.

À quelle catégorie d’âge s’adresse ce jeu-vidéo ?

Le jeu s’adresse aux enfants de 5 à 12 ans. Contrairement aux jeux-vidéos classiques, où les enfants passent le plus de temps à jouer, nous les incitons à gérer eux-mêmes leur temps d’écran. À la fin du jeu, une séance de méditation est prévue pour les aider à revenir plus facilement dans le monde réel et ainsi réduire leur niveau d’excitation. Nous permettons aussi aux parents de contrôler le temps d’écran de leurs enfants, par le biais d’une application dédiée sur smartphone. Nous souhaitons aussi mettre en place des moments où la chimère commence à être fatiguée pour encourager l’enfant à arrêter de jouer à son tour. Aujourd’hui, une vraie discussion est engagée sur le temps d’écran et son impact sur la santé mentale des enfants. C’est vrai que l’écran peut être nocif. Mais, retirer les enfants des écrans ne fonctionne pas non plus. Superviser le temps d’écran et maximiser son utilité est le but de notre jeu.

Quels sont vos projets pour 2021 ?

Aujourd’hui, nous dénombrons 10 000 utilisateurs alors même que nous n’avons développé qu’un seul chapitre du jeu. Cet engouement nous ouvre plusieurs voies pour la suite. En 2021, nous souhaitons en lancer de manière régulière, tous les mois. Nous aimerions également porter le temps de jeu de 2 heures actuellement à 20 heures. Cela suppose de développer davantage le contenu pédagogique. À partir de ce stade, nous pourrons alors nous prononcer sur les acquis des enfants. Enfin, nous envisageons d’augmenter le nombre de matières que les enfants peuvent découvrir via le jeu, à savoir l’astronomie, l’orthographe, les échecs… À plus long terme, une fois que la plateforme sera plus complète, nous aimerions diffuser PowerZ à l’échelle internationale.

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