Samsung et idruide s’allient pour créer des « cartables numériques »

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Un partenariat entre idruide, start-up française qui édite des logiciels pour l’éducation, et Samsung a été signé l’année dernière. Une alliance qui permet de proposer un « cartable numérique » aux collectivités territoriales qui équipent les établissements scolaires.

idruide est une solution française qui permet de simplifier l’administration des parcs informatiques d’appareils mobiles d’un établissement. Partant des besoins des enseignants et d’une expertise terrain, ses objectifs sont le développement des usages en classe depuis une plateforme unique. Mais les tablettes, abondamment mises à disposition des écoles, sont souvent inutilisées : « Les tablettes sont souvent dans les placards puisque leur usage, qui nécessite qu’elles soient mises à jour une par une, décourage les enseignants, incapables de gérer 30 élèves équipés en classe… », a expliqué Marion Jacquet, directrice commerciale, dans un podcast EdTech France. L’objectif de la start-up française est justement d’en simplifier au maximum l’usage. En 2020, c’est ainsi avec le géant Samsung (deuxième leader du marché des tablettes après Apple) qu’elle décide de s’associer.

Des services idruide adossés aux tablettes Samsung

Par le biais de ce partenariat, Samsung peut aussi s’appuyer sur une EdTech déjà établie pour outiller et accompagner au plus près l’ensemble des acteurs de l’éducation (élèves, professeurs, équipes IT des collectivités…) en termes d’administration des équipements, de sécurisation et d’animation en classe. « Grâce à cette alliance, nous proposons aux collectivités des packages contenant nos tablettes auxquelles sont adossés les services d’idruide. Nous visons à accompagner aussi bien les administrateurs informatiques des collectivités, d’un point de vue technique, que les enseignants pour mieux « manager » ces tablettes. Le but est de leur proposer une solution de navigation web et de sécurisation. Et ce sont des partenaires comme idruide qui font le lien entre nos solutions et les besoins métier et d’usage dans l’éducation », souligne Romain Vern, responsable marketing de la division « Mobilité pour les entreprises et l’éducation » de Samsung Electronics France.

Sécurité des données

Le fait qu’idruide ait choisi d’appuyer son offre de pilotage d’applications sur l’expertise de Samsung s’explique également par l’enjeu primordial de la sécurité des données. « Toutes nos tablettes intègrent une plateforme, Samsung Knox, qui permet de chiffrer les données en temps réel », souligne Romain Vern. Selon le cabinet Gartner, Samsung Knox est d’ailleurs la plateforme qui assure la meilleure sécurité aux entreprises. « Intégrée à nos tablettes, cette solution filtre les données identifiées comme des menaces ou des cyberattaques et les isole du reste du contenu afin de le préserver », précise-t-il. idruide entend, pour sa part, œuvrer à l’anonymisation des utilisateurs des tablettes nominatives afin qu’ils ne soient pas la cible de publicités. Et, avec la certification « Android for Work » qu’elle a embarquée sur sa suite logicielle, la start-up permet déjà d’anonymiser le Google Play Store des collectivités : celles-ci peuvent être propriétaires de leur play store, évitant ainsi aux enseignants de saisir leur adresse e-mail pour télécharger des applications.

Inclusion numérique 

Enfin, l’alliance permettra aux deux entreprises de poursuivre des objectifs communs d’inclusion du plus grand nombre d’utilisateurs. Les produits de Samsung sont conçus pour répondre à des besoins d’accessibilité numérique : « Ils intègrent des fonctionnalités permettant à des personnes malvoyantes ou malentendantes d’utiliser nos outils », assure Romain Vern. Selon lui, l’intégration des tablettes dans l’éducation est d’ailleurs un bon moyen d’affiner les contenus et d’ajuster les rythmes de travail en fonction des élèves. idruide œuvre également dans ce sens : « Nous développons, pour la fin d’année, un partenariat, en tant qu’agrégateur, avec la solution de lecture MOBiDYS à destination d’élèves dyslexiques de sixième et de seconde de l’académie de Martinique », a déclaré Marion Jacquet.

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